14.11.2008

Kediler, şiirler, metaforlar, Baudelaire

Les Fleurs du Mal

Viens, mon beau chat, sur mon cœur amoureux;
Retiens les griffes de ta patte,
Et laisse-moi plonger dans tes beaux yeux,
Mêles de métal et d'agate.

Lorsque mes doigts caressent a loisir
ta tête et ton dos élastique,
Et que ma main s'enivre du plaisir
De palper ton corps électrique,

Je vois ma femme en esprit; son regard,
Comme le tien, aimable bête,
Profond et froid, coupe et fend comme un dard.

Et, des pieds jusques à la tête,
Un air subtil, un dangereux parfum
agent autour de son corps brun.

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